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Patrimoine Architecture rurale traditionnelle

Architecture Rurale Traditionnelle

Le logement de la famille est le plus souvent exigu, caractéristique constante des anciennes maisons de montagne en Savoie.
Occasionnellement bien sur, on en voit de plus vastes,
adaptées aux familles nombreuses d’autrefois et … à des moyens financiers supérieurs.
Mais communément, elle se composait de 2 ou 3 pièces,
ouvrant toute sur l’extérieur :

• La cuisine, avec la cheminée monumentale (inutilisée de nos jours) et le poêle en été, le vaisselier, la table (jadis le pétrin
en faisait office)
• La chambre ou « pèle », chauffée l’hiver par le poêle en fonte
et donc lieu de séjour de la famille
• Une chambre « d’été » pour les jeunes

PATRIMOINE

Barrage de la Girotte

Le lac de la Girotte était à l’origine un lac naturel.
Les 30 millions de m3 d’eau étaient retenus par un verrou rocheux à l’extrémité ouest du lac. Celui-ci mesure 1 350 m de long et 530 m de large, il est, avec ses 99,40 m de profondeur, le plus profond des lacs Français.
L’intérêt économique de ce lac apparut au début du siècle, où il fut exploité par les aciéries d’Ugine. Il leur a suffit de percer le verrou naturel, de placer une conduite et de construire à Belleville une usine sur le même emplacement que celle existant actuellement.
Le barrage à voûtes multiples de 24 piles (les plus hautes mesurent 50 m) et d’un développement de 500 m vient surélever de 35 m le verrou rocheux, afin de doubler la capacité du lac. Il mesure 8 m de haut, 6 m d’épaisseur.
13 km de galeries ont été nécessaires pour capter l’eau de Tré la Tête, indispensable au remplissage maximum du barrage.
Il a l’aspect d’un pont qui se serait couché sur le coté.
La crête du barrage est situé à 1 754 m d’altitude.
En aval, 7 centrales électriques fonctionnent avec la même eau (Belleville, Hauteluce, Domelin, Villard, Queige, et Venthon).

EGLISE DE HAUTELUCE

L ‘Eglise de St Jacques D ‘Assyrie

L’Eglise de Hauteluce dédiée à Saint Jacques d’Assyrie (premier évêque de Tarentaise venu évangéliser la Vallée vers le milieu du 5 ème siècle avec Saint Maxime de Riez) date vraisemblablement, pour l’essentiel de son gros œuvre de la seconde moitié du 16 ème . L’édifice a fait l’objet de nombreux aménagements intérieurs et extérieurs aux 18 ème et 19 ème qui en ont fait un des monuments les plus originaux de la Savoie.

C’est une église halle qui présente une particularité : la tribune qui loin d’être limitée à la première travée s’épanouit en équerre sur la longueur des bas côté (les 3 premières travées).  La balustrade est en pierre taillée.
Les voûtes de la nef : ce sont des voûtes d’arête, elles transmettent les poussées sur 4 piliers qui ont des sections cruciformes (caractéristique de l’architecture au 17 ème). Le chemin de Croix est en pierre espagnol (14 stations)

Des statues en bois : Notre Dame des Grâces, Notre Dame des Victoires.
Des statues : l’ange Saint Michel, en face Jeanne d’Arc, en évêque en face de St Pierre, St Joseph avec un lys, Ste Vierge tenant l’enfant Jésus dans ses bras.
Au dessus de l’avant choeur : un calvaire. Ce calvaire sur poutre de gloire représente le Christ en croix, à sa droite, Marie (Epée), Marie Madeleine et Saint Jean. Le pied de la Croix est orné d’une sorte de gloire circulaire et rayonnante dans laquelle sont disposées 3 têtes. Le Christ en croix accompagné de sa mère et de l’Apôtre bien aimé est un thème universel de l’art chrétien. Cette disposition si bien équilibrée est une invention de l’art byzantin, transmise à l’Italie et qui nous vint ensuite. La chaire est en bois sculpté (classée monument historique, art baroque). Elle a peut être été sculptée par Jacques CLERAN ou un de ces disciples. Elle en a le style mouvementé dans les attitudes et les expressions des têtes d’ange que supportent des consoles.

La croix de bois sculptée à la main date de 1723. Le retable en bois sculpté et doré en polychrome fut exécuté en 1749. La peinture murale date de 1827 (peinture en trompe l’œil). Elle a été recouverte d’un badigeon en 1913 puis restaurée durant l’été 1936. Le clocher rasé sur ordre du Représentant du Peuple Albitte en 1794 durant la révolution a été construit en 1825-1830. On dit de l’église qu ‘elle est tout en clocher.

PATRIMOINE

La Vallée de Hauteluce

La vallée de Hauteluce, belle et profonde, s’étend du Sud Ouest au Nord Est jusqu’au pied du Col du Joly, entre les rochers escarpés du Mont Outray (2342 m) au Sud Est et les pentes gazonnées qui descendent au Nord et à l’Est du Col des Saisies (1635 m), de Very (1979 m) et du Joly (2000 m).
La route conduit jusqu’au col du Joly. La vallée se referme en un cirque limité par les aiguilles du Joly (2467 m) au fond, par les cols allant aux Contamines par la vallée du Nant Borrant et à droite par le massif montagneux qui encastre le barrage de la Girotte.

Hauteluce est un ravissant village placé en bonne exposition à l’abri du vent du nord. Il jouit d’un air excellent qui fait dire au Préfet Verneil en 1807 dans sa statistique du département du Mont Blanc : « A Hauteluce, on respire un air vif et pur, le sang est beau et l’espèce forte et robuste ».

Hauteluce au dernier recensement de 2015 comptait 802 habitants.
La vallée vit au rythme du tourisme hivernal (Les Saisies et Val Joly – Les Contamines) et estival.
L’agriculture joue un rôle important (élevage de bovins : race Abondance et Tarine) et le lait sert à fabriquer le beaufort.
prince des Gruyères dans les fromageries de Beaufort sur Doron, et des Saisies, ainsi que la Tomme de Savoie.

PATRIMOINE

Le Hameau de Belleville 

On possède un texte sur Belleville, c’est Bella Villa, in parrochia Alte Lucia, il est du 18 ème et nous permet de rappeler que Ville (en latin Villa) désignait au Moyen Age le principal village d’une paroisse. Le qualificatif Belle qui précède le mot Ville indique le charme du site (bien protégé des vents et bien ensoleillé).

On peut voir une très belle chapelle (sans doute le lieu de culte le plus ancien de la vallée. Son abside romane à près de 2 m de rayon dans levure. La nef à 6 m sur 4 et possède une voûte construite vers le milieu du siècle dernier.

Dans la voûte de lassiez divisée par de légères arêtes en de longs triangles, on avait peint le Christ au milieu. De chaque côté, étaient les apôtres tenant d’une main leur emblème symbolique et de l’autre une banderole sur laquelle était inscrit en lettres gothiques un article du credo recouvert en 1860 d’un badigeon moderne et restauré (1989-1990). C’est d’elle que vient l’appellation de chapelle des 12 apôtres, donnée à ce vieux sanctuaire et re baptisée depuis Ste Agathe.
Le retable de l’autel est constitué par un tableau représentant le martyre de Ste Agathe en 251 et Ste Claire en 1253.
On y remarque deux statues en bois représentant st Ours et St Donat.
Le premier originaire d’Irlande vint se réfugier à Aoste où il fonda une collégiale.
Le second exerça le St Ministère à Sisteron. Il est honoré à Gap, Digne, Grenoble, et à Orleans, son pays natal et invoqué pour être préservé de la grêle et du tonnerre.

Les religieux avaient une maison conventuelle appelée Prieuré Comprise dans les biens vendus pendant le Révolution, elle fut achetée par la famille Perrier de la Bathie et passait suite à un mariage à Monsieur Albert Bordeaux, frère de Henri Bordeaux, écrivain et Académicien.

LE HAMEAU DE BELLEVILLE ET LA CHAPELLE DES APÔTRES

À signaler encore 2 statues de la Vierge : l’une en bois, enfermée sous glace dans une niche, l’autre en cire que l’on portait en procession. Il existe une peinture remarquable dans le tympan de la porte d’entrée qui mesure environ 1.40 m de haut et 1.50 m de large. La fresque est très bien conservée.
Elle représente en son milieu une dame debout avec une couronne royale ouverte que 2 anges posent sur sa tête.
La dame étend ses bras sur une foule de personnages qui se pressent autour d’elle. Elle porte un manteau rosé orné de fleurs de Lys et une ceinture avec agrafe et chaînette sur le devant. Au lieu de serrer la taille, la ceinture pose sur les hanches comme dans les costumes du 15 ème. De ses bras, elle étend son manteau sur une foule de personnage 16 à droite, 15 à gauche. Au premier rang à droite : un pape, un roi avec son épée, une reine, une dame. A gauche, un pape, un cardinal, un évêque, un moine dominicain.

Aux rangées suivantes : on voit des dames portant le bénin ou la coiffe du temps du roi Charles VI (1366-1422), des moines, des bourgeois. Que représente-t-elle ?Peut-être la Mère l’église qui réunit en son sein et qui protège sous son manteau tous les fidèles ou La Très Sainte Vierge, Reine des Anges et des hommes, Reine de tous les Saints.

Les religieux avaient une maison conventuelle appelée Prieuré Comprise dans les biens vendus pendant le Révolution, elle fut achetée par la famille Perrier de la Bathie et passait suite à un mariage à Monsieur Albert Bordeaux, frère de Henri Bordeaux, écrivain et Académicien.

Architecture rurale traditionnelle

Le Grenier

Construit à l’écart des maisons, parfois en groupes, il tenait lieu de « coffre fort » à chaque famille, à l’abri des incendies et des rongeurs car on y rangeait grain et viande salée, argent et beaux vêtements.
Construction : plateaux d’épicéa épais de 10 cm, larges de 20 à 40 cm, soigneusement jointifs et encastrés aux angles indestructibles, formant un cube de 2.5 à 3.5 m de côté : une ouverture unique et basse. Il n’est pas rare d’en voir des doubles accolés en hauteur ou en largeur. Et dans certaines maisons, il arrive même que le grenier, à la construction caractéristique, soit englobé dans un coin du fenil (craignait-on moins le feu ?)
Il a de nos jours perdus ses fonctions privilégiées pour servir de débarras.

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