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Agriculture, Pastoralisme & Compostage

L’abondance, reine de Hauteluce

L’abondance est une vache laitière parfaitement adaptée aux milieux montagnards. Belle des champs, on la reconnaît facilement à sa robe pie rouge acajou, à son chignon blanc, et à ses « lunettes » brunes. Grâce aux 6 000 kilos de lait qu’elle produit chaque année, sont confectionnés les fromages AOP des Savoies :  Beaufort, reblochon, abondance, tome des Bauges…

Hauteluce, c’est la capitale de la race Abondance en Savoie ! De tout temps, nos anciens se sont rendus à la foire de Megève par le col de Véry pour y acquérir du bétail, d’abord connue sous le nom de « race chablaisienne » puis nommée à partir de sa reconnaissance nationale en 1891 « race dite d’Abondance », du nom de la vallée dont elle est originaire, élevée par les moines dans les abbayes. La « Tarine » bien que «montagnarde bonne laitière » ne peut inquiéter notre Abondance à Hauteluce : aujourd’hui, sur les 900 vaches laitières de notre commune, plus de 860 sont « rouge acajou », soit plus de 95 % d’Abondance !

Un dynamisme largement représenté par notre comice agricole qui a fêté ses 100 ans en 2019 !

Les belles de Hauteluce s’exportent également très bien au niveau « extra-communal », puisqu’elles remportent régulièrement  de très nombreux premiers prix aux différents concours organisés au niveau: cantonal de Beaufort, départemental de Ugine et au salon de l’agriculture  2020 où la championne en titre n’est autre que Joyeuse de la famille BRAISAZ du Tovet (10ème  participation d’une Hautelucienne au salon)

Avec les plus belles vaches et des jeunes éleveurs nombreux et motivés, les abondances Hauteluciennes n’ont pas fini de faire parler d’elles et de surprendre !

L’eau de montagne, bien précieux partagé

En alpage, l’eau se manifeste de multiples façons : névés, ruisseaux, torrents, cascades, zones humides, sources, lacs … Les montagnes retiennent l’eau qui tombe des nuages (voir schéma à droite). Plus des trois-quarts de l’eau douce présente sur terre se trouvent dans les glaciers, principalement au niveau des pôles mais aussi dans nos montagnes.

Mais la ressource est précieuse car elle est indispensable à l’activité pastorale, pour la consommation des troupeaux, pour les bergers et les alpagistes et pour la fabrication fromagère (lavage du matériel de traite et de transformation) et éventuellement pour l’accueil des touristes (petite restauration, hébergement…)..

L’eau des alpages, présente en qualité et en quantité, est également un bien précieux pour les villages et les villes situées en contrebas car c’est ici que se trouvent un grand nombre de captage pour l’alimentation en eau potable.
La ressource en eau se doit donc d’être protégée et partagée.

Pâture 7 mois de l’année

De la fonte des neiges en avril aux premiers froids de l’automne, elles se nourrissent d’un herbage de grande qualité : une flore riche et variée, jusqu’à 130 espèces végétales au m2 en alpage. 

Et l’hiver à l’étable, elles ont du foin à volonté ! Avec un minimum de 13 kg/vache/jour.* Seule l’addition de sel est autorisée sur le foin (pour éviter la moisissure si le fourrage a été rentré un peu humide). 

Elles sont nourries essentiellement avec des fourrages (herbe pâturée +foin) provenant de la zone de production de l’AOP Beaufort. Pour parfaire l’équilibre nutritionnel, des compléments alimentaires sont autorisés. C’est de manière exceptionnelle (vêlage, incidents climatiques, mise à l’herbe et arrière-saison) et ils sont garantis sans OGM (céréales, sons, pois, féveroles et lupin, graine de soja, graines de lin, graines de courge…). Ces compléments sont limités : en alpage : 1,5 kg/vache en lactation/jour et à la pâture hors alpage : 2,5 kg/vache en lactation/jour (en moyenne sur le troupeau).

Au printemps et à l’automne, il est admis une période de transition de 30 jours maximum sur l’année, durant laquelle la ration de base est constituée d’herbe pâturée et de foin. Cette période diffère d’une exploitation à une autre mais elle est importante notamment au printemps car les vaches passent d’une alimentation sèche à une alimentation d’herbe fraîche. La flore intestinale doit s’adapter progressivement à ce changement. 

Les partenaires incontournables

Le GIDA : Groupement Intercommunal de Développement Agricole  
Association loi 1901- Objectifs : permettre le développement et le maintien de l’agriculture sur leur secteur d’intervention respectif. Présid. JM VIALLET – Représentante Mairie Hauteluce : Victoire BRAISAZ.

71 % des exploitations agricoles du Beaufortain(2016). Différents services : un secrétariat (suivi administratif- comptable des structures agricoles), un accompagnement technique agricole et un service de remplacement. 

La CUMA : Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole)

Société coopérative agricole (Présid. : Nico. BOCHET) Objet : « l’utilisation en commun par des agriculteurs de tous moyens propres à faciliter ou à développer leur activité économique, à améliorer ou à accroître les résultats de cette activité ». La CUMA Beaufortain c’est : 72 sociétaires & environ 40 matériels (épandeur, tracteur, transport d’animaux, …) & 1 hangar (stockage matériels-atelier) & 1 aire de lavage sur Beaufort.  1 salarié (25 h/mois)  (maintenance) est employé pour assurer la. Joël BRAISAZ (Secrétaire) et 5 administrateurs Hauteluciens.

La SICA Viande du Beaufortain (Abattoirs)

En 1996, 36 agriculteurs beaufortains ont souhaité proposer des produits dérivés, ils se sont alors associés en SICA (Société d’Intérêt Collectif Agricole) et forment la SICA SARL Viande du Beaufortain (12 salariés). Abattoir collectif de proximité situé sur la plaine de Beaufort. 300 tonnes de viande transformées par an. La structure abat des veaux, génisses et vaches de races Tarine et Abondance uniquement. Transformation des produits sur place.  Commercialisation- Chiffre d’affaires avoisinant 800 000 €.


La Coopérative laitière du Beaufortain : Une agriculture équitable

Structure collective depuis les années 60,  Regroupement de 184 agriculteurs qui y livrent leur lait dans le but de le transformer en Beaufort et de le commercialiser. (Présid. Yvon Bochet)

Le 1er producteur de Beaufort avec 1/4 de la production nationale. Par an :  Près de 14 millions de litres de lait transformés, Plus de 30 000 meules fabriquées, 41 caves d’affinage : capacité totale de 32 000 meules, Plus de 40 médailles au Concours Général Agricole, 9 prix d’excellence, 11 points de vente de proximité, environ 50 salariés.

La Coop a été un acteur majeur avec l’appui de l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) dans la mise en place de la première machine à traire mobile. Cette innovation, (menée par Maxime Viallet, (alors président de la Coop), au Mont Clocher en 1974) a permis de maintenir puis de redévelopper la production laitière en alpage. http://www.cooperative-de-beaufort.com


SYNDICAT DE DÉFENSE DU FROMAGE BEAUFORT : http://www.fromage-beaufort.com

La Société d’Economie Alpestre de la  Savoie (SEA)

Association loi 1901, créée en 1924 par le conservateur des eaux et forêts.

La  SEA est une structure de concertation et de décision, opérationnelle pour l’économie alpestre. La SEA agit pour encourager les populations de montagne à améliorer les conditions techniques, économiques, sociales et culturelles de leur existence. Elle propose toutes les mesures propres au développement harmonieux de cette économie, en particulier en matière d’élevage, d’afforestation et d’accueil. » Ses missions : Économie, Environnement, Agro-tourisme  (https://www.echoalp.com/l-association-sea-73.html) 

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